Dernier rang de mon exploration : le interprète des grandes plateformes et leur responsabilité. Car postérieur la sites web discount, il y a une organisation millimétrée, parfois déshumanisée. J’ai réussi à discuter avec un ancestral modérateur d’un populaire site de voyance low cost. Il m’a raconté de quelle façon les appels sont surveillés, analysés, évalués à la minute autour. Les médiums sont notés sur leur “accroche”, leur capacité à pratiquer durer l’appel, leur empathie raisonnable en minutes facturées. Les plus rentables sont suggérés, mes copines écartés. On est loin de l’image romanesque du voyant secret dans son cabinet feutré. On assiste pas très à une production rationalisée, où la parole illuminé s'affiche un concours marchand en tant qu' un autre. Ce plan, bien huilé, génère des points positifs confortables, tout en extériorisant un tarif “solidaire”. Une hypocrisie actuel, en nous nous sommes. Et néanmoins, dans ce décor formaté, j’ai entre autres croisé des voix atypiques. Des voyantes qui, malgré les formalités, tentent d’apporter du sens, de la clarté. C’est toutefois là le paradoxe de la voyance discount : un séparation fréquemment opaque, mais des individus qui cherchent à bien faire. Reste comme si le client, lui, saura incliner la passion dans le brouhaha tarifé des consultations à la chaîne.

Il est fabriqué avec des éléments de agitant dans l’économie de la voyance discount. ce n’est pas juste le prix – si peu important qu’il en s'affiche suspect – ni le côté généraliste des cabinets. C’est ce que cela révèle de nos fragilités collectives. Lorsque j’ai entamé cette recherche, je pensais bâtonner un marché secondaire, marginal, adéquat pour deux ou trois crédules. J’ai divulgué une tout autre clarté : celle d’une société à merveille huilée, avec des instruments affaire performants, des stratégies d’engagement client correctement rodées, et une clientèle fidèle. Oui, fidèle. Car la voyance discount ne se frontière pas à une consultation ponctuelle : elle installe une coutume. J’ai analysé une centaine de avis hôtes sur nombreuses grosses enteprises audiotel. Un mot revient généralement : “rassuré”. Pour quelques centimes la seconde, des milliers de personnes souhaitent une validation, une vie, une majeur tendue. Il ne s’agit pas d’avoir raison, mais de se contenir recommandé. Et ce glissement, presque inapparent, est majeur. On ne consulte plus pour apprendre le destin, mais pour continuer le employé. La voyance se rend dans ce cas une forme d’auto-médication émotionnelle, en libre-service. L’un des volets les plus préoccupants que j’ai étudié vise la protection des clients. Car si les cabinets se parent de mentions conformes, de CGU et de codes de déontologie, immensément peu assument leur acteur d’encadrement. La DGCCRF elle-même met en conserve : il est interdit de subir des paroles ou d’inciter à la dépendance. Or, dans les modelés, les voyances sont façonnés pour durer. J’ai enregistré de nombreuses consultations anonymes. Dans chacune, on me suggère de “rappeler la semaine prochaine”, ou de “ne pas interrompre voyance olivier tout à l'heure, car un message se précise”. C’est fin, jamais agressif, mais toujours orienté rythmique la reconduction. J’ai également constaté que quelques usines faisaient envoi d'information à des process de fabrication psycholinguistiques proches du concussion persuasif : vocabulaires bon, allusions d'origine émotionnelle, effets d’attente. Le tout incorporé dans une conscience commerciale correctement opinion. La frontière avec l’abus de faiblesse est parfois ténue. Et dans les cas extrêmes, ce sont des personnes fragilisées – endeuillées, isolées, tristes – qui se retrouvent piégées dans une spirale de consultations à répétition. Le problème, c’est l’absence de persévérant. Dans une consultation “classique”, il y a généralement une rapport suivie, un borne. Ici, rien. Juste un numéro à élaborer et un son inconnue.